L'Olympus OM-40 Program

J'ai eu beaucoup de mal à possèder ce boîtier en bon état de fonctionnement !
En fait un mal chronique ronge ce boitier : si on le laisse armé trop longtemps, un électroaimant se colle, et le boitier ne déclenche plus.
La solution : enlever la graisse collante sur cet électroaimant, et l'OM-40 devient plus fiable, malheureusement, il semble quand même que l'électronique de ce boitier soit fragile.
Ce boîtier qui est à mon sens le plus récent des OM entièrement nouveau faisant partie du système OM.
C'est à dire que les OM plus récents ne sont plus des appareils du système de départ (707, 101, 2000), ou sont des extrapolations de modèles existant déjà ( version ti).
Il reprend toutes les innovations de son grand frère l'OM-20, sauf une, il ne supporte pas le moteur à 5 images par seconde, mais seulement à 3,5.
Il remplace le porte mémo sur le dos de l'OM-20 par une fenêtre de visualisation des informations du film.
La grande différence avec ses prédécesseurs, est l'habillage en plastique mou qui tranche avec la lethearette des autres OM.
Cet habillage apporte une bonne prise en main, mais vieilli mal.Souvent il blanchit ou devient colant avec le temps.
D'un point de vue de l'électronique l'OM-40 ne possède pas d'aide à la mise au point comme sur l'om-30, mais d'autres améliorations plus utiles.
En effet, l'om-40 est bourré d'électronique comparé aux autres boîtiers.
La première chose, est qu'il possède un mode programme.
En mode programme, l'objectif doit être réglé sur la plus petite ouverture existante (le plus grand chiffre de la bague de diaphragme). L'appareil en agissant plus ou moin sur la commande d'ouverture de diaphragme, choisira donc l'ouverture adapté à la vitesse qu'il a choisi.
On aime ou pas, mais il a l'avantage d'exister, et il a ceci de bien qu'il est débrayable.
La deuxième chose est le support des flash TTL! Enfin disponible sur la série grand public.
Autre avantage, il supporte le codage DX des films, et la sensibilité est poussé jusqu'à 3200 ASA contre 1600 pour les autres OM à deux chiffres.
Il possède un système poussé de mesure de la lumière : l'ESP. Il permet de corriger l'exposition dans le cas de fort contraste.
Dernière chose, il est un des rares OM (avec l'OM-1,l'OM-4 et l'OM-2000) qui permet de basculer le miroir avant la prise de vue.
Toutes ces choses font de l'OM-40 un formidable boîtier pour une large gamme de public. C'est le boîtier parfait pour un débutant voulant évoluer.
Le revers de la médaille pourrait être dans le fait de la fiabilité. Avec toute cet électronique, les risques de pannes blocantes sont plus importants. En tout cas mon l'expérience personnelle pourrait le prouver.

L'OM-40 est appelé OM-PC en Amérique.

Le mode d'emploi en Anglais est disponible ici

Poids : 460g nu, 630g avec objectif 50mm/F1.8
Taille : 135*86*53mm boîtier nu, 135*86*84 avec objectif
Prix indicatif : 70€
Mesure exposition : ESP, TTL OTF. Mode programme, automatique à priorité diaphragme et semi-automatique.
Alimentation : 2 piles oxyde d'argent SR44. ( 2 piles alcaline LR44 ou une pile lithium CR-1/3N possible).
Mise au point : Reflex manuel avec dépoli, champs de microprisme et stignomètre
Obturateur : plan focal électronique, de 2s à 1/1000s
Fabriqué : au Japon.