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Trois choses importantes pour comprendre les fiches d'appareils photo montrés sur mon site :

Le format de film pour les appareils argentiques :


Comme vous devez le savoir les appareils photos que l'on nomme argentiques ( à l'opposé des numériques) contiennent un film.

Sur ce site, je parle de deux format de film. L'APS et le 135.

L'aps concerne les appareils de la section APS (appelé aussi advantix), tandis que le 135 concerne tous les autres.

Le 135 est tout simplement le film standard le plus courant (celui que vous avez surement utilisé si vous avez déjà utilisé un appareil argentique).
Utilisé à l'époque pour le cinéma, il à été utilisé dans un appareil photo par Leica pour la première fois.
Le format des cartouches actuelles à été inventé par Kodak.
Par contre, il y a deux manières (en tout cas pour les appareils de mon site), d'utiliser cette cartouche.

La manière standard consiste à prendre des photos sur un négatif de taille 24*36mm. On parle alors d'appareils 24*36 (logique non?).
Le nombre de poses indiqué sur la pellicule (usuellement 24 ou 36, voir 12 dans certain cas), est celui lorsque l'on utilise le film de cette manière.

L'autre manière est de faire un négatif de 18*24 (demi-format). Comme le négatif est deux fois plus petit, on prend dans ce cas deux fois plus de photos sur une même pellicule (prés de 80 photos tout de même). L'autre intérêt est de pouvoir réduire la taille de l'appareil photo (en particulier pour les Reflex), car la taille de certaines pièces est proportionnels à la taille du négatif (obturateur, miroir, chambre).
L'autre particularité est que l'on cadre verticalement au lieu d'horizontalement lorsque l'on tient l'appareil horizontal. Ce qui en soit ne change pas grand chose à la prise de vue.
Le seul point noir est la perte de qualité du à la réduction du négatif. Mais ce point est relatif. On restera par exemple à une qualité supérieure aux numériques actuels.
Le problème qui peut subvenir est aussi la capacité de votre labo à tirer des photos à partir de ce format ou pire à vous fournir des diapo avec des caches à ce format.
Les Olympus demi-format sont les « pen »


L'APS est quand à lui un format moderne qui semble mort dans l'oeuf.

L'idée de départ est la même que pour le demi-format : faire un négatif plus petit pour gagner de la place. Kodak a mis ça dans une cartouche plus petite, plus simple d'utilisation, et plus « intelligente » car elle peut contenir des informations.
Le problème principal est le prix. Le deuxième est la concurrence du numérique. En effet, le numérique tue déjà le marché de l'argentique, il n'y donc plus de place pour un format moins courant comme l'APS.


Le système de mise au point :


Il existe cinq sortes de système de mise au point :


Le premier le plus simple est le « Fix-focus ». En fait il n'y a pas de système de mise au point! L'objectif est réglé pour des photos nettes dans la plupart des cas (hyperfocale). C'est le système utilisé sur les appareils les plus simples comme les jetables actuels, les appareils bas de gamme ou cadeau! A éviter dans la mesure du possible.

Le deuxième système est le « zone-focus ». C'est un système comparable au précédent en l'améliorant un peu. Le réglage s'effectue au jugé, grâce à une bague gradué en mètres ou ponctué de petits dessins, en général trois ou quatre : « portrait » « petit groupe » « paysage ». Dans ce cas l'objectif est prévu pour être « tolérant » (objectif peu lumineux) à une mise au point approximative.

Le troisième est le télémètre. Ce système optique et mécanique compliqué à construire, est très simple à utiliser. Deux images se forment dans le viseur. Il suffit de superposer les deux pour que la mise au point soit faite. C'est le système dominant sur les appareil compact haut de gamme avant l'arrivée de l'autofocus. Un célèbre représentant de ce système est le « Leica M ». Il a ces inconditionnels comme ces détracteurs. Ces principaux avantages, sont sa simplicité d'utilisation et sa compacité.

Le quatrième est le Reflex. Le Reflex mono objectif ( ou SLR en anglais Single Lens Reflex) n'est pas seuleument un système de mise au point, mais une conception de l'appareil photo. L'idée de base est que l'appareil n'a pas de viseur séparé comme tous les autres appareils, mais un miroir qui permet de voir ce que voit l'objectif qui va prendre la photo. De ce fait on peut régler la netteté à « l' oeil ». Le principal avantage, est que tout accessoire placé sur l'objectif (et à fortiori tout objectif) est « vu » par l'utilisateur. C'est ce principe qui à fait la popularité du Reflex, en permettant l'utilisation simplifié d'objectif interchangeables et de filtres. Les autres avantage sont que l'image vue est exactement la photo que l'on va prendre (légèrement rogné tout de même), ainsi qu'un contrôle aisé de la profondeur de champs (lorsque l'appareil est bien conçu).
Les principaux défauts sont l'encombrement (principalement à cause de la taille nécessaire au basculement du miroir), les vibrations et le bruit induits par le basculement du miroir, ou encore les défauts d'un obturateur plan focal nécessaire sur ce type d'appareil.
Sur le Reflex bi-objectif la mise au point est faite sur un dépoli comme sur le mono-objectif, mais l'appareil possède un objectif de mise au point séparé. Les avantages énoncés pour le Reflex mono objectifs ne sont pas applicablent ici. Les avantages sont l'absence de grosses pièces en mouvement ( miroir et obturateur plan focal ), et souvent une belle visé ayant fait le bonheur de certains photographes (les humanistes en particulier).

Le cinquième système est le système auto-focus. C'est le système le plus couramment utilisé aujourd'hui. Dans ce cas, c'est une cellule électronique qui fait le travail de mesurer la distance au sujet. Sur un Reflex autofocus, la mise au point est faite seule, mais vous « voyez » ce qui ce passe.
Les principaux défaut sont la nécessité d'avoir une alimentations électrique (piles ou batterie) en ordre de marche, et le bruit des moteurs lors de la mise au point. Une certaine lenteur peu exister sur les systèmes bas de gamme, ainsi que des erreurs que peut faire l'électronique par rapport au cerveau humain (mise au point sur le mur derrière le sujet plutôt que le sujet lui même par exemple). Le principal avantage est la simplicité le gain de poids sur les compact et la vitesse de mise au point sur les systèmes haut de gamme.


Le réglage de l'exposition :


Je vais définir les termes que j'utilise dans ce site. Termes qui ne sont pas forcément logiques de certains point de vus.

Premier système : pas de réglage. Ici on fait confiance au labo pour rattraper les photos. Les jetables utilisent cette technique. Aucun appareil digne de ce nom de devra faire l'impasse sur un système d'exposition! Si votre appareil n'en comporte pas, éviter de faire des diapos!

Deuxième système : manuel. Ici vous faite le choix du diaphragme et de la vitesse (ou au moins un des deux), mais personne ne vous dit comment faire! Soit au jugé soit avec une cellule externe. A éviter si vous êtes néophyte!

Troisième système : semi-automatique. Ici, nous somme dans le même cas que précédemment, mais une cellule est couplé avec le réglage, et vous dit si cela est juste. Vous pouvez bien sur suivre la cellule... ou pas. C'est selon votre expérience. Le défaut est sa lenteur de mise en oeuvre (en particulier pour le débutant), et le risque d'oublier de faire le réglage. L'avantage est la grande liberté qu'il vous est laissé.

Le quatrième système est l'automatique. A ne pas confondre avec le mode programme. En effet, le mode automatique, ne l'est pas tout a fait, car il faudra aussi travailler! Vous choisissez un des deux paramètres (ouverture de diaphragme ou vitesse selon l'appareil), l'appareil choisit l'autre. C'est un de mes systèmes préféré, car il laisse une partie du choix tout en étant automatique. Ces qualités : relative facilité et possibilité d'apprendre les réglages. Rapidité. Moins de risque que la photo soit raté par rapport au semi-automatique. Désavantage : si le mode n'est pas débrayable en manuel ou semi-automatique, vous devez subir une partie des choix de l'appareil.

Le cinquième système est le mode programme. Le bonheur pour les néophytes, l'enfer pour les autres? Ici vous subissez les choix de l'appareil photo. En général vous ne savez pas trop ce qu'il fait, vous verrez bien au tirage! C'est aussi une manière de voir la photographie, sans se prendre la tête! Il existe des modes « programme résultat » sur les appareils haut de gamme qui fonctionnent très bien.

Beaucoup d'appareils automatiques sont débrayables en mode semi-automatique ou manuel. Ces appareil comportant de fait une cellule, il est difficile de faire le distingo entre le mode manuel ou semi-automatique. J'essayerais d'être clair dans la description pour savoir si la cellule reste allumé ou non lors du passage dans le mode en question. En particulier si je connais bien l'appareil en question.

Le mode manuel sous entant pour moi l'absence totale de cellule ou alors une cellule non couplé (vous forçant à faire des calculs). Je préciserais si il y a lieu.

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